Comment en parler avec votre médecin?
Nos ancêtres ont vécu sans médecins, sans hôpitaux ni pharmacies pendant des millions d’années et pourtant nous sommes là aujourd’hui. Est-ce une raison pour les rejeter aujourd’hui ? Évidemment que non, une jambe cassée reste une jambe cassée, un cancer, un diabète, un infarctus aussi. Non, ce serait ridicule, tous ces corps de métiers, toute cette science, toutes ces recherches ont produit de la connaissance et un savoir-faire pour nous aider quand nous en avons besoin.
Ceci étant, le corps médical est majoritairement symptomatique et la médecine préventive est balbutiante et le restera tant que le paradigme culinaire règnera en maître dans nos sociétés. Il revient donc à chacun de s’en occuper.
Hippocrate disait…, non je ne vais pas vous la faire …
Par contre si nous sommes nous-mêmes les artisans de notre santé préventive, et que nous voulons profiter de la médecine de pointe qui a cours aujourd’hui lorsque nous en avons besoin, accident ou maladie, peu importe, il faut absolument travailler la communication. Mais pour pouvoir communiquer avec le corps médical il faut avoir des cartes et de préférence des atouts, des arguments qui tiennent la route.
Les médecins s’appuient sur des travaux scientifiques, des études en double aveugle, etc., ils ont des cartes ; mais vous aussi vous en avez, le travail réalisé dans ce mémoire s’appuie sur près de 350 publications scientifiques qui valident une démarche, elle aussi, strictement scientifique. Et ce mémoire est téléchargeable gratuitement, libre à vous d’en communiquer l’adresse à votre médecin, non pas pour le contrecarrer, mais pour l’informer des raisons de vos choix. Des choix validés avec les mêmes outils qui ont servi à élaborer la médecine d’aujourd’hui. Autrement dit, écoutez votre médecin et suivez ses recommandations, mais expliquez-vous en continuant à prendre soin de vous, votre meilleur argument sera toujours de guérir plus vite et plus facilement qu’une moyenne statistique.
Comment en parler avec votre famille, avec vos proches, avec le professeur des écoles de votre enfant ?
Le problème est quelque peu différent, les enjeux ne sont pas les mêmes, mais ils peuvent très vite vous isoler si vous n’y mettez pas un peu du vôtre. Expliquer plutôt qu’affronter quand c’est possible. En outre, avec une bonne connaissance des différentes tendances crudivores, il sera facile de composer, de faire preuve d’un peu de souplesse quand on sait qu’il est possible de rattraper le coup ensuite…
Pour terminer ce long préambule : la connaissance, la connaissance, la connaissance.
Le savoir est un pouvoir non violent à utiliser sans modération…
Dominique Guyaux