Initialisation sensorielle

Trois jours pour apprendre à manger cru avec du sens

L’objectif de ce stage est de réhabiliter la puissance sensorielle qui est en vous pour la mettre au service de votre fonction alimentaire (témoignages et photos).

Normalement, l’initialisation sensorielle d’un organisme se met en place spontanément dans la petite enfance et dans un environnement très différent de celui que vous avez pu connaître. En lieu et place, vous avez été formaté par des adultes assujettis au paradigme culinaire qui est  profondément ancré dans notre société. C’est pourquoi il est nécessaire d’utiliser certains stratagèmes pour occulter tant que faire se peut cet apprentissage forcé de façon à laisser le champ libre à l’expression naturelle et normale de votre système sensoriel, notamment sur le plan olfactif, gustatif et digestif.

Ainsi, de façon à éviter que les expériences culinaires passées et mémorisées soient réactivées et prennent le pas sur l’expression des mécanismes sensoriels naturels, les premières procédures de sélection olfactives se font en occultant la vision.

L’état de « lâcher prise » qu’il est recommandé d’adopter durant chaque exercice de réinitialisation sensorielle, ajouté au sentiment de vulnérabilité relatif engendré par l’occultation de la vision, induit une grande réceptivité de l’individu. Un encadrement particulièrement bienveillant est donc important pour que cette réceptivité soit optimale, à l’instar des besoins d’un enfant si vulnérable durant la phase d’instauration de ce programme d’initialisation sensorielle naturel. C’est pour cette raison que le nombre des participants est limité à une dizaine de personnes.

Le programme s’articule autour de cinq prises alimentaires en approche sensorielle par jour.

Le mode alimentaire qui sert de cadre à cette initialisation sensorielle est celui du cueilleur originel.

En outre, compte tenu de la grande variabilité des besoins de chaque individu, une offre sensorielle conséquente est absolument nécessaire, et ce dans toutes les catégories de ressources alimentaires natives possibles. Ce n’est qu’à cette condition que chacun pourra se confronter aux différentes situations sensorielles possibles et en ressentir les conséquences. De l’arrêt sensoriel spécifique survenant en cours d’ingestion, et ses désagréments physiques instantanés, à l’état de sérénité physiologique induit par la consommation d’un aliment olfactivement et gustativement perçu comme très attirant, sans oublier les effets répulsifs puissants instantanément engendrés par l’odeur d’un aliment dont l’organisme ne veut absolument pas entendre parler, ou encore l’absence totale d’odeur pour un aliment, soit disant « adoré » lorsqu’on tombe les masques .

La plage alimentaire rassemblée pour cette initialisation comprend ainsi plusieurs dizaines d’aliments différents (environ 60) comprenant des fruits locaux et tropicaux (10), des légumes (10), des graines germées (5), des viandes (3 à 5 suivant la saison), des produits de la mer (5), des noix variées (5), des oléagineux (3), des œufs, des miels en rayons et en pots (5), divers (10)…

Outre cette initialisation sensorielle, de nombreux thèmes sont abordés ou traités entre les prises alimentaires, complétés par des ateliers pratiques de façon à vous rendre le plus autonome possible dans votre pratique : la conservation des aliments, la mise sous vide de certains d’entre eux, les graines germées, un jardin dans la crusine, la préparation et le séchage des protéines animales.

Suite à la publication de mon dernier ouvrage, « Du cuit au cru, Guide de la transition alimentaire« ,

 j’ai modifié l’objectif de mes stages pour que la théorie laisse la part belle à la pratique.

 Voir le descriptif du stage « Lancement Sensoriel »