Révélations sur la gestion de la plage alimentaire d’un crudivore

Révélations sur la gestion de la plage alimentaire d’un crudivore

Texte : Dominique Guyaux / Illustration : Jo Ross

 

Il y a un certain nombre de façons de manger cru.

Dans cet article, nous allons nous intéresser au comportement alimentaire du cueilleur : approche sensorielle, absence totale de transformations et de mélanges, un seul aliment par prise alimentaire (mono aliment), et 4 à 6 prises alimentaires par jour.

Pourquoi prendre ce modèle plutôt qu’un autre ?

Bien qu’il s’agisse  du comportement alimentaire originel de l’homme, et bien que cet idéal soit aujourd’hui difficile à pratiquer en toutes circonstances (voir le Plan Cru), la plage alimentaire associée à ce comportement reste un modèle quel que soit sa façon de manger cru. En effet, cette plage alimentaire n’est pas statique, elle évolue au fil des saisons et comprends : des aliments très accessibles toute l’année, des aliments accessibles de façon saisonnières et enfin des aliments accessibles de façon aléatoire.

Insuffler cette dynamique dans la gestion de sa plage alimentaire doit être un objectif pour tous les crudivores qui se respectent en respectant la nature dont ils sont issus.

En effet, cette dynamique permet d’offrir à notre système sensoriel (olfaction, gustation et digestion) la possibilité de montrer toute l’expérience et la puissance qu’il a accumulé durant des millions d’années en se façonnant autour de ces réalités écologiques et environnementales[1].

Pour peu que nous parvenions à reproduire ces conditions  notre système sensoriel reste tout à fait fonctionnel aujourd’hui et n’importe qui peut s’en rendre compte par lui-même.

Manger cru, ce n’est pas manger trois légumes qui se courent après, des pommes, des bananes et des oranges, quelques noix et fruits séchés.

Manger cru c’est interroger des dizaines d’aliments différents dont les caractéristiques diffèrent et que nous allons ordonner en suivant une logique réaliste en regard de leur nature.

Le système sensoriel de l’omnivore que nous sommes s’est calé sur la disponibilité naturelle des ressources alimentaires avec lesquelles nous avons coévolué pendant  plusieurs millions d’années. Il en résulte cinq catégories correspondant à différents niveaux de disponibilité naturelle.


[1] Concernant ce point et bien d’autres à suivre dans cet article, vous pouvez vous référer au mémoire EPHE de Dominique Guyaux et à « L’éloge du cru » (Dervy Editions).

Diapositive précédente
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  • Permanents[1]
  1. légumes, coco, coquillages et algues (œufs)

2 fois par jour (dont une fois le matin à jeun en cas d’appel sensoriel faible)

 

 

  • Saisonniers[2]
    1. Saisonniers courte durée : fruits frais ;
    2. Saisonniers longue durée : oléagineux en coque (noix diverses et variées, caroubes, tamarin, casse, etc.).

2 fois par jour (en milieu de journée pour les fruits frais)

 

  • Aléatoires
    1. Aléatoires sucrés : fruits à très fort indice glycémique et séchés naturellement sur pied (dattes, figues, etc.), miels ;
    2. Aléatoires protéinés : mer (poissons et crustacés), terre (viande fraîche et viandes affinées).

1 fois par jour mais pas toujours, sucre plutôt en milieu de journée, protéine plutôt le soir mais pas que, et si pas le soir, alors légumes) 

 

Connaitre ces catégories est très utiles pour savoir quels aliments tester, quand les tester et avec quelle fréquence.

Pour caler les choses concernant le comportement alimentaire du cueilleur :

  • un seul aliment par prise alimentaire (mono aliment) ;
  • entre 4 et 6 prises alimentaires par jour ;
  • dont 2 permanents, 2 saisonniers et 1 aléatoire par jour.

L’objectif n’est pas d’appliquer strictement toutes ces règles mais de les considérer comme un cadre, tolérant de nombreuses variantes pour absorber au mieux les contraintes de votre vie personnelle.

 

Chaque catégorie comprenant plusieurs dizaines d’aliments, il est évidemment hors de question de disposer de l’ensemble de cette plage alimentaire chez soi.

Il va donc falloir mettre en place un roulement de façon à ce que tous les aliments puissent être testés, plus ou moins régulièrement en fonction de leur disponibilité naturelle, dans la perspective de répondre aux besoins les plus subtils de notre organisme.

Chaque fois que vous avez faim, plutôt que de partir à l’aveugle dans une jungle d’aliments toutes catégories confondues, vous allez choisir une catégorie de façon à ce qu’en fin de journée vous ayez, tant que faire se peut, respecté la règle du 2/2/1 (2 permanents, 2 saisonniers et 1 aléatoire).

Vous allez donc faire un choix sensoriel parmi les aliments composant cette catégorie (d’où la nécessité de maintenir une certaine diversité dans chacune des catégories).

L’élu sensoriel qui en ressortira vous accompagnera pendant un certain temps, jusqu’à ce que l’aliment ne présente plus d’intérêt (c’est-à-dire une fois vos besoins couverts) et que vous le rétrogradiez au rang de sortant. Il vous faudra alors trouver un remplaçant dans vos réserves afin de compenser celui qui aura perdu ses attraits sensoriels.

Si la diversité de la catégorie des élus est trop faible pour que vous y trouviez votre bonheur, vous risquez de céder aux promesses inconditionnelles de la transformation et du culinaire.

La composition de chaque catégorie devra donc être en évolution permanente. Chaque fois qu’un aliment perdra  ses attraits sensoriels, il vous faudra tenter de le remplacer en en essayant deux ou trois nouveaux, achetés tout d’abord en petite quantité juste pour tester.

Une catégorie dont la composition est figée dans le temps ne peut en aucun cas répondre aux besoins physiologiques très variés et en perpétuelle évolution d’un individu. C’est un obstacle à la pratique du crudivorisme sensoriel car le manque de plaisir est une porte grande ouverte vers les mélanges et les transformations qui permettent d’y accéder inconditionnellement.

La décision de consommer un aliment non élu va se solder par un arrêt sensoriel rapide et une frustration. Alors, ayant manqué votre cible, celle d’un plaisir juste car répondant à une fonction vitale, vous allez forcément vouloir chercher encore et encore et empiler toute une série d’aliments dans votre estomac sans jamais trouver le plaisir tant attendu.


[1] Pour définir la classe des permanents, il faut se replacer dans le contexte environnemental du cueilleur originel ayant vécu de – 7 ma à – 2,5 ma en profitant des ressources alimentaires cumulées de trois environnements (forêt, savane et milieu aquatique). Outre le fait que les permanents sont disponibles toute l’année, ils doivent aussi être accessibles quasiment tous les jours. C’est pourquoi les noix de coco, les coquillages, les algues et les œufs peuvent être considérés comme des permanents à côté des légumes. 

[2] Sous les tropiques on trouve des saisonniers toute l’année, mais la disponibilité de chacun d’entre eux est limitée dans le temps. 

Les élus sont les aliments que vous consommez en ce moment parce qu’ils vous procurent  de grands plaisirs sensoriels ;

Les sortants sont les aliments qui vous ont régalé, mais dont l’attrait sensoriel est en train de s’estomper et qui vont très bientôt être délaissés ;

Les entrants sont les nouveaux aliments que vous venez de vous procurer et que vous allez tester dans la perspective de remplacer les sortants afin de maintenir la diversité de votre plage alimentaire.

Qu’elle que soit votre façon de manger cru, c’est en puisant vos aliments dans une plage alimentaire dynamique et connectée à la disponibilité naturelle originelle que vous risquez le moins de vous tromper.

Mais pour tirer tous les bienfaits du cru, il n’y a pas photo, c’est le comportement alimentaire du cueilleur qui remporte la palme d’or. Si vous avez un problème de santé à résoudre ou si vous êtes tenté par l’état de sérénité sensorielle du cueilleur vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Texte publié dans « Du cuit au cru » par Médicis Éditions (2022)

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Dominique Guyaux

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21 Responses

  1. Géniale merci
    Je mange cru depuis pas mal de temps mais je me suis aperçu que quelque chose me manque je vais essayer
    Merci encore pour ton travail

    PS si un élu une fois choisi n’a pas la quantité voulu et on a encore faim, que est ce on fait????

    1. Bonjour Antonio,
      On laisse passer un certain temps, proportionnel à la quantité consommée (entre quelques minutes et quelques heures), et on teste d’autres aliments de la plage alimentaire concernée. Si le nouvel aliment sélectionné ne comble pas le besoin en attente du précédent aliment insuffisamment consommé, vous pourrez le combler plus tard lorsque vous vous serrez réapprovisionné.
      Cordialement,
      Dominique

    1. Bonjour Lydia, sous les tropiques la noix de coco est disponible toute l’année sous une forme ou une autre et il y en a plein de la verte fraîche et pleine d’eau, à la jaune âgèe avec une chair dure et épaisse, germées dans plein de recoins et fossés. Quand il y a des cocos, il y a toujours à manger et particulièrement sous les tropiques, il y a très très souvent des cocotiers près des hommes traînant toujours autour de l’eau… Ceci étant, certaines formes sont plus difficiles d’accès que d’autres. Autrement dit, c’est un peu une catégorie de permanent à part.

  2. Merci, Dominique pour cet article, mais dans votre ouvrage « L’éloge du cru » que j’ai lu lors de sa parution et que je relis en ce moment, vous parlez de la classe de proximité qui comprend les légumes, à consommer par deux fois mais aussi les oeufs, volaille, les petits mammifères, le poisson, les algues, les graines germées, etc (peut être les légumes facto-fermentés ?), qui constituent une troisième prise. Dans cet article, vous ne parlez que des coquillages, algues et oeufs dans les permanents. Intuitivement, j’aurai tendance à penser que la troisième prise de permanents (proximité non fixée par enracinement) ne serait à prendre qu’une seule fois par jour, mais pas tous les jours. Qu’en est-il ? Merci

    1. Hello Sophie, graines germées et lactofermeté sont des jokers, ils n’entrent dans aucune catégorie de disponibilité. Je conseille entre deux et trois permanents dans la journée, deux quand on est en bonne santé et 3 si on a une pathologie. En fait je ne comprends pas bien votre dernière question???

      1. OK, merci ! Je pensais que les permanents non fixés par enracinement ne concourraient pas dans la même catégorie que les légumes, mais je crois que je me trompais, c’était ça ma question

      2. Le critère de classement est la disponibilité, enraciné ou non, cela n’&^a pas pu avoir d’incidence sur le formatage de notre système sensoriel …

  3. Bonjour Dominique, merci pour ces articles ! Je me pose pas mal de questions en ce qui concerne la disponibilité des aliments. En choisissant des aliments de qualité là où j’habite je n’ai pas forcément accès à une grande variété. Et je n’ai pas les moyens financiers de me faire livrer tout un tas d’aliments que je ne suis pas sure de manger. Imaginons que j’ai besoin d’une viande et que je n’ai accès qu’à du bœuf d’un certain élevage mais que je n’ai pas d’appel sensoriel voir un rejet pour cette dernière. Cela veut dire que je ne serais jamais en contact avec la viande dont j’aurai réellement besoin et que je serai donc toujours en manque ?
    Je parle de viande mais je me pose la question pour les autres catégories aussi. Actuellement, par rapport à ce que je peux acheter je ne trouve pas d’élu.
    J’ai du mal à comprendre comment gérer tout ça… Déménager dans les îles ?

    1. Bonjour Pauline, vous posez de bonnes questions, auxquelles j’ai répondu dans L’éloge du cru ou dans mes articles de la série « Révélation ». En très bref : oui manger local est une abhération quand on pratique l’alimentation sensorielle et qu’on ne vit pas sous les tropiques. Oui; ça coute cher mais je n’y peux rien… Concernant l’approvisionnement, protéines et autres, je vous invite à lire ou relire :
      Révélations sur la gestion de la plage alimentaire d’un crudivore
      et
      Révélations sur la viande
      Vous pouvez aussi aller voir les deux vidéos de ma chaine YouTube concernant « La gestion d’une plage alimentaire de crudivore »
      Pas d’élus en ce moment, il vous faut faire tourner votre plage alimentaire, trouver de nouveaux candidats et refaire des élections… Cordialement, Dominique

      1. Bonjour Dominique,
        Merci beaucoup pour ces réponses, je vais regarder tout ça 🤓
        Cordialement
        Pauline

  4. Bon votre approche théorique me parle beaucoup. Je suis un perdu avec le 2 2 1 les permanents et saisonniers avez-vous des exemples qq part?

    1. Bonjour François
      Je ne sais pas en quoi vous êtes perdu, pouvez vous préciser votre question?
      Merci,
      Dominique

      1. Merci pour votre réponse. J’aurais besoin d’une exemple concret du principe 2 2 1 sur une journée avec des noms d’aliments plutôt que des catégories car je ne sais pas faire dans l’abstraction malheureusement.

      2. Bonjour François,
        Par exemple donc:
        Deux permanents dans la journée: une fois des carottes, une autre fois des artichauts.
        Deux saisonniers dans la journée: une fois un saisonnier courte durée, des pêches, et une fois un saisonnier longue durée, des amandes.
        Un aléatoire dans la journée: des sardines séchées au soleil.
        Sachant que cet exemple ne veut rien dire, car chaque aliment doit être le résultat d’une évaluation sensorielle.
        Cordialement,
        Dominique

  5. Je trouve tres intéressant l’approche au sujet des aliments permanents saisonniers et occasionnel,
    Pour moi en ce qui concerne les dits occasionnels j’aurai une approche plus simple à savoir:

    Comme notre corps utilise le plaisir pour nous indiquer que tel ou tel aliment est bon pour nous principalement je dirais pour les glucides( sucre) etant la base d ou l on puise l energie, plus celui ci est concentré dans un aliment notamment les fruits plus la réponse hormonole avec la secretion des hormones de plaisir est forte.
    Cela les chercheurs l’ont bien compris ce qui a donné suite à tout un tas de recette bien sucré poour toujours plus de plaisir non synonyme de bon comportement pour autant.

    Les dits occasionel comme les figues séchées ou autre etant du coup plus riche en sucre represente le même phénomène ceci dit naturel et donc bien plus logique pour l’organisme qu un bonbon industrielle mais la reponse hormonale de plaisir est la meme.

    Donc l etude du fait que c est occasionel est donc represente un appel fort est pour moi simplement lié a l appel fort du sucre et du plaisir ressenti et non du côté « occasionel » la preuve de nos jours il y a absolulent rien de rare a trouver du sucre est pourtant on se jette tjr autan dessus….
    Alors on pourrais dire que c est parce que le comportement est ancrée en nous depuis longtemps…
    Moi je pense juste que c est la reponde face au sucre de tout le temps à jamais et encore une fois c est une pulsion que nous pouvons aujourd’hui de part l abondance de nourriture apprendre à canaliser comme toutes pulsions.

    Pour moi un fruits séché trouver dans la nature est un petit cadeau de la nature, un petit plaisir offert et comme tout plaisir il devrait etre ponctuelle et non quotidien, pas besoin de grands discours ou étude ou religion , la nature nous le montre simplement de par son exemple…..
    Un fruits sec est tout simplement le bonbon naturel de mère nature…

    Mais l’homme comme pour tout en veut toujours plus….c est ce qui fait qu il avance sûrement, mais apres tout avancement il serait je pense inteligent de faire deux trois regard en arriere pour rééquilibre r la ou il y a u des abus, et de toute façon d une maniere ou d une autre la nature sait faire cela en nous rappelant a l’ordre par des intemperies, des maladies et autres.

    Dans la vie tout est parfait et parfaitement juste à celui qui sait observer et comprendre.

    Fraternellement Fabien.

    1. Fabian,
      L’homme a la capacité de trouver son énergie soit dans les sucres, soit dans les lipides, soit dans les protéines (dans une moindre mesure).
      Il peut cependant survivre soit avec uniquement des sucres, soit avec uniquement des lipides/protéines d’origine animale, s’il y est contraint par l’environnement. J’ai bien dit survivre, donc si vous décidez de tirer un trait sur les produits animaux, vous allez forcément biaiser votre consommation de glucides, peut-être à raison mais peut-être à tors aussi (cf. l’article Révélations sur la viande).
      Autre point, à notre époque, la disponibilité des ressources alimentaires est évidemment totalement biaisée, il est donc important d’avoir un modèle pour cadrer les choses, et ce modèle, c’est la disponibilité naturelle des ressources. Or, vous n’en parlez pas beaucoup, et si la nature rappelle à l’ordre par des intempéries en aval, elle sait aussi éviter le mauvais temps en amont si on sait l’écouter. Bien amicalement, Dominique

  6. Depuis un moment et avant de vous avoir decouvert, je me suis mis a manger en 1er repas soit des oranges, soit des pommes, soit des kiwi, soit un jus frais de légumes,
    En second repas un bol de lait vegetal avoine coco avec 3 bananes et un peu de mix fruit sec et flocon nature de cereal legerement, un sorte de muesli assez propre mais principalement les bananes.

    En 3eme repas des dates.
    En 4eme repas apres le sport un shaker banane proteines vegetales.

    Et quand je fais pas de sport a la place de ces deux encas j en fait un seul encas de fuits a coque noix etc, etant plus calorique est plus long a digerer je leur donne une plis grande plage horaire de digestion.

    Et le soir soit un petit bol de soupe de légumes soit une petite assietes de crudité
    Et une mageure portion de féculents types racine, pomme de terres, ignam etc… avec un legumes type brocolis, courgette, artichaux etc etc…

    Donc je suis sans le savoir pas tres loin de ce que vous exposer à savoir pas mal de cru et en quasi mono aliment, et il est vrai que j ai un reel confort de digestion, de forme, de gain musculaire, je vais a la salle souvent et facilement, en gros tout roule tout seul.

    Je n’avais pas connaissance de cet approche sensorielle qui me parait tres coherente, j ai fai l experience avec ma fille c etait fun et instructif, j ai elu le poireau que je n avais jamais mangé cru et c etait top!
    Et ma fille le radis noir alors qu en général elle rechigne quand sa pique au goût et juste avant le test elle disait ha non berk pas ça.

    Vous parlez d alioentation tropicale comme berceau de l alimentation chez l homme et cela ne m etonne pas car je suis attiré depuis toujours par ces produits que je consomme et pour moi aller en gwadeloupe et manger mon coco tous les matins, tous ces legumes et fruits c est le top!

    Manger local oui mais pas local a 5km a la ronde puisque a la base les hommes nous ne sommes pas sedentaire nous bougeons pour aller chercher la nouriture les saisons le climat etc,
    Donc meme si aujourd’hui nous restons cloitrer le cul dans notre fauteuil et bien il faut du coup faire venir a nous les aliments que nous aurions trouvé en nous déplaçant d une saison a l’autre.
    Ce qui agrandit notre liste alilentaire.
    Donc deja de la france au pays frontalier ya de quoi faire je pense, car la terre a prevue que l on trouve tout ce dont on a besoin a peu pres partout ou on se trouve par rapport au climat.

    Et si ce n est pas le cas c est qu il faut tout simplement partir comme nous le ferions si nous étions livré a nous meme, c est juste de la logique.

    Moi j adore les aliments tropicaux, j ai la chance d en trouver ici en France donc ca va si ce n etais pas le cas et bien c est moi qui irai les trouver las bas c est clair et net je changerai de vie.

    Du coup l alimentation sensorielle en decouvrant deja tout ce qui se fait non trop loin de nous est un outil merveilleux plein de bon sens, de fun, de découverte et qui sait on decouvrirai mm pouvoir remplacer par exemple pour moi la banane…

    En fait la complexité la.dedans est d une simplicité sans pareil la complexité et de defaire ce qui a ete fait jusqu’à maintenant, de desaprendre tout ce qu on a appris, changer de schema c est sa qui est compliqué, ecouter et suivre ses sens sans tous ces parasites c est simple au final.

    Fraternellement Fabien.

    1. Bonjour Fabien,
      Bravo pour cette analyse très juste et lucide de votre conduite alimentaire.
      Et maintenant, vous savez qu’en cas de besoin, ou si vous voulez aller plus loin vers vous-même, vous avez encore une belle marge de progression.
      La seule chose qui m’interpelle, c’est la raison pour laquelle vous ne consommez pas de viande (ou de protéines animales). C’est pourquoi je vous invite à l’ire l’article Révélations sur la viande que vous trouverez sur le site. Non pas dans l’optique dans consommer à tout prix, mais pour être sûr que vous ne devez pas en consommer.
      Tout aussi fraternellement,
      Dominique

  7. Bonjour Monsieur Guyaux,
    En lisant tous vos écrits, et regardant vos vidéos, je suis intimement persuadée que vous avez raison sur toute la ligne. Je le sens profondément. Par ailleurs, j’aime beaucoup la simplicité et l’humilité dont vous faites preuve. Gros problème de santé : gastro parésie. Or il me semble que selon vos découvertes, on doive manger toutes les deux ou trois heures si je ne m’abuse… comment fait on, avec une gastro parésie ?? Je n’ose me lancer…

    1. Bonjour Anne,
      4 à 6 prises alimentaires en mono-aliment par jour est effectivement à la base du comportement alimentaire du cueilleur mais il y a bien d’autres choses à savoir et à comprendre avant de vous lancer, surtout si vous y allez pour tenter de résoudre un problème de santé. Comme la lecture de « L’éloge du cru » ou la participation à un stage d’initialisation sensorielle. Si vous voulez qu’on en discute, vous pouvez me contacter par le formulaire contact du site.
      Bien cordialement,
      Dominique

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